lundi 25 février 2013

Le salaire élevé des femmes bloque les hommes au lit















Des chercheurs de l’université de Washington à St Louis et un autre groupe au Danemark se sont penchés sur 200 000 couples mariés danois de 1997 à 2006 en analysant leur santé sexuelle et mentale. Les résultats surprenants sont parus dans « Personality and Social Psychology Bulletin ». 

Ils ont pour cela pris en compte les salaires et les prescriptions de médicaments.
D’après cette étude, les hommes dont la femme gagne plus qu’eux, ont davantage recours aux traitements contre les troubles de l’érection. De même, les femmes aux salaires plus élevés que leur partenaire sont nombreuses à être sous antidépresseurs ou à souffrir d’insomnies. Toutefois, ces chiffres ne sont pas valables pour les couples en union libre.

Autre donnée intéressante. Ce serait apparemment  aux hommes machos que cela poserait problème, d’après le sondage. Ceux qui accordent moins d’importance à leur « virilité » sont plus romantiques et ont moins de difficulté en amour.

Pourtant, à l’heure où à un poste égal, les femmes sont moins bien payées que les hommes, rares sont celles qui ont une rémunération supérieure. D’après l’INSEE, dans les couples où les deux partenaires travaillent à temps plein, seules 11% des femmes gagnent autant que leur homme.

Le magazine Marie Claire a aussi recueilli le témoignage de certains hommes à ce sujet. Brice, par exemple, 29 ans et interne en médecine, est en couple avec une responsable de marketing de 29 ans. Son salaire annuel est de 18 000€ contre 44 000€ pour sa conjointe. Pour lui, il est difficile de ne pas pouvoir assurer son rôle de chef de famille et de ne pouvoir subvenir aux besoins de sa femme et de leur enfant. « C’est ma femme qui assure (...) et ca me gêne vraiment », dit-il.

Pour Nicolas, illustrateur de 52 ans qui gagne plus de deux fois moins que sa compagne, une publicitaire aux revenus annuels de 104 000€, la situation est devenue insurmontable. « Ma plus grosse angoisse ? Qu’elle me quitte en trente secondes. Je ne suis pas sûr qu’elle ait vraiment besoin de moi ».

vendredi 8 février 2013

Saint-Valentin : les hommes dépensent plus pour leur maîtresse















Plus qu’une semaine avant la Saint-Valentin… C’est l’occasion ou jamais de faire plaisir à votre compagnon si vous êtes en couple. Mais êtes-vous sûr qu’il en fera de même pour vous ?

Le site de rencontres FirstAffair a mené une étude auprès de 4100 membres du site âgés de 18 à 76 ans pour évaluer les comportements d’achat lors de la fête des amoureux. Il en ressort que les hommes dépensent en moyenne 60€ pour leur maîtresse contre 30seulement pour leur épouse. La raison serait simple pour les auteurs de l’enquête : en offrant un cadeau plus coûteux à l’objet de leur adultère, les hommes auraient la garantie d’obtenir en retour un plaisir charnel. Quant aux épouses, elles peuvent se contenter de n’importe quel cadeau puisque celui-ci sera toujours considéré comme une preuve d’amour. 

En ce qui concerne le choix des cadeaux, le classique bouquet de fleur pour Madame et de la lingerie sexy pour la maîtresse, d’après la même étude. Pour cette Saint-Valentin, les « sexting » seraient aussi à l’honneur. Ainsi, selon une étude réalisée par MacFee, 36% des internautes de plus de 18 ans ont prévu d’envoyer des photos sexy pas sms à leur partenaire, soit 41% des hommes et 30% des femmes sondées.

L’enquête a été menée auprès de 10 pays différents et il est intéressant de voir les différences d’habitudes selon les nationalités. Les Français sont seulement 13% à opter pour les photos coquines contre 29% des Allemands et 53% des Indiens.

A l’approche du 14 février, il est aussi temps de prendre les dernières initiatives pour plaire à votre chéri. Si vous vous battez toujours contre vos problèmes de poids, que vous avez déjà essayé les régimes à répétition et les pilules amaigrissantes, il n’est jamais trop tard pour se mettre au sport et essayer d’entrer dans la tenue de vos rêves ! Une raison de plus pour prouver à votre bien aimé qu'il n'a pas de raison de vouloir gâter quelqu'un d'autre pour la Saint-Valentin...

lundi 28 janvier 2013

Ces lieux où l'on rencontre l'âme soeur...


couple, lieux de rencontre













Où rencontre t’on son conjoint ou son premier partenaire sexuel ? 
Une étude de l’INED a examiné les habitudes des Français quant à leur quête d’amour… Des démographes se sont pour cela appuyé sur l'enquête "Contexte de la sexualité en France" menée en 2006 auprès de plus de 12 000 personnes. En voici les résultats !

Si l'on rencontre son premier partenaire sexuel au cours des études, c'est dans les soirées entre amis que l'on tombe le plus souvent sur son futur conjoint. Entre 1984 et 2006, 18% des hommes et des femmes y ont fait la connaissance de leur âme soeur. Les lieux publics (rue, métro) constituent, eux, environ 15% des rencontres. Viennent ensuite les boîtes de nuit (entre 14 et 15%), les études (11%) et le lieu de travail (10%). Seul 1% des Français rencontrent l’élu de leur cœur sur Internet considéré "davantage comme un facilitateur de contacts qu’un lieu de formation des couples". Et les vacances dans tout ça ? Dommage que les sociologues ne le mentionnent pas car être loin de chez soi nous rend toujours plus ouvert à de nouvelles opportunités...

Selon l’étude, plus on est diplômé, plus on a de chances de le rencontrer au cours de la scolarité. Au contraire, les lieux public, les bars et les discothèques sont plus propices aux rencontres si l'on est moins diplômé. Une affirmation qui selon moi n'est pas très représentative de la réalité...

Une autre tendance qui se reflète est l’homogamie sociale, c’est çà dire que l’on est attiré plus souvent par des personnes venant d’un milieu similaire. Une habitude qui s'est préservée au fil des années puisque les "personnes qui se ressemblent socialement fréquentent souvent les mêmes lieux" selon les auteurs. Heureusement que l’enquête de OpinionWay nous confirme que l’on choisit sont partenaire « plus pas passion que par pragmatisme ». Et pour vous, quel serait le lieu de rencontre idéal ?

vendredi 18 janvier 2013

A quoi ressemblait la femme parfaite ?













Bien loin des canons de beauté du 21ème siècle, Elsie Scheel a été élue « femme idéale » en 1912 parmi 400 étudiantes de l’université Cornell à New York. La jeune fille qui serait aujourd’hui considérée en surpoids incarnait à l’époque la perfection physique. De quoi hérisser les poils de Karl Lagarfeld…

Les mensurations de Vénus

La jeune femme aux cheveux clairs et aux yeux bleus pesait près de 78 kilos pour 1 m 74 environ. Des mensurations proches de celles de la Vénus de Milo, bien qu’elle soit plus grande que le modèle de l’Antiquité… annonçait le journal The Star. On la décrivait alors comme « une fille splendide et en bonne forme ».


Avec un IMC de 26,8, la belle Américaine se retrouverait aujourd’hui dans la catégorie de « femmes en surpoids ». Elle entrerait ainsi dans une taille 42-44. ». Elle s’intéresse au sport et à la mécanique mais aussi à l’horticulture dont elle aimerait en faire son métier. Lors d’une interview, Elsie affirme qu’elle a un mode de vie sain et qu’elle mange quand elle en a envie. Eh oui, la minceur était autrefois synonyme de mauvaise santé !

L’anorexie comme idéal de beauté

Un siècle plus tard, on remarque qu’hélas les modèles de beauté n’ont plus rien à voir avec le portrait de Elsie. C’est du moins le message que font passer les magazines mettant en couverture des filles plus maigrichonnes  les unes que les autres. Il a fallu attendre 2013 pour que la première loi contre l’anorexie des mannequins entre en vigueur en Israël interdisant les personnes ayant un IMC inférieur à 18,5 de défiler ou d’être présent dans les médias. Espérons que les autres pays suivront cet exemple…

Pour être belle aujourd’hui, il faut ressembler à Mila Kunis, élue en 2012 la femme la plus sexy de la planète par le magazine Esquire. Comme vous avez pu remarquer, plus les années passent et plus il faut être maigre pour correspondre à cet idéal. Même la pulpeuse Marylin Monroe n’a pas le corps des actuels « sex symbols »hollywoodiens. Heureusement que Beyoncé et Kim Kardashian ont échappé aux stéréotypes et sont considérées attirantes avec leurs formes généreuses.

Et si les beautés antiques devaient être adaptées aux normes actuelles, à quoi ressembleraient-elles ? L’artiste italienne Anna Utopia Giordano a modifié l’aspect des célèbres Vénus de l’histoire pour qu'elles soient conformes à la femme parfaite de nos jours. Celles-ci se retrouvent avec une plus grosse poitrine, des jambes et un ventre amigris à la limite de l’anorexie. Que pensez-vous des résultats ?

Voici la Naissance de Vénus de Botticelli (1484) et la Vénus de Cabanel (1863) :